Au Pixel Paris, nous avons pu profiter d’une heure de spectacle: cinq comédiens performent et nous font frissonner aux divers sont de l’amour.

C’est une adaptation de la pièce du dramaturge allemand Falk Richter, mis en scène ici par Benjamin Ferrier et Olivier Douaud. Se faire aimer peut paraître simple, se faire aimer est une chose plus complexe, trouver l’équilibre entre les deux…. Ici le point de départ

Cette pièce s’interroge sur l’évolution de notre société occidentale et la place qu’y occupe l’amour. Falk Richter oppose la dématérialisation de notre société et notre capacité à créer du lien, physique entre les individus.

Dans cette mise en scène, du contact, il y en a !
Au delà d’une simple scénographie, nous sommes face à une performance. Nos 6 personnages : A, P, C, G, L, M, nous racontent tour à tour leurs histoires, qui se mêlent, s’enlacent, s’embrassent, se serrent et se resserrent,  se choquent, s’entre choquent, et nous choquent ? Une longue étreinte entre le spectateur et les comédiens, à qui on a juste envie de dire: encore !

Une question : “Are you a player or a watcher ? “. On vit intensément cette heure de spectacle, dont certaines scènes sont juste à couper le souffle. Un instant or du temps, où les corps se rencontrent face à nous, où la lumière est maîtresse, la fumée l’amante, et où les couleurs dansent.
Bravo aux comédiens qui ont sû faire face la semaine dernière à un soucis de projection qui fait partie intégrante du spectacle, et qui s’en sont brillamment sorti. Les aléas du spectacle vivant.

Je n’ai qu’un mot à vous dire si vous avez le cœur bien attaché et que le spectacle rejoue: foncez